Nocturne au Bozar avec visite guidée (F) de l’exposition EUROPALIA ESPAÑA : Luz y sombra. Goya et le réalisme espagnol​​​​​, suivie du dîner de chasse à la Fondation Universitaire.

Depuis 1969, plus de 25 millions de personnes ont assisté à un festival EUROPALIA, qui s’inspire pour chaque édition d’un pays ou d’un thème. La mission originelle d’EUROPALIA reste plus que jamais d’actualité : rapprocher les gens et les cultures à travers l’art. La prochaine édition, EUROPALIA ESPAÑA, aura lieu entre le 8 octobre 2025 et le 1er février 2026.

Dans ce cadre nous allons participer le 27 novembre à 18h à la nocturne au Bozar avec une visite guidée de l’exposition EUROPALIA ESPAÑA: Luz y sombra. Goya et le réalisme espagnol​​​​​, suivie du dîner de chasse à la Fondation Universitaire.

COMPLET

(image et texte copyright Bozar) – Francisco José de Goya y Lucientes - The sleep of reason produces monsters (No. 43), from Los Caprichos)

Francisco de Goya (1746-1828) s’est fait connaitre par ses portraits monumentaux de la haute société ainsi que ses scènes traditionnelles de fêtes populaires. Mais aussi, et par contraste, pour ses représentations féroces et bouleversantes des injustices, abus et horreurs de son temps. L'exposition principale d'EUROPALIA ESPAÑA rassemble des gravures et peintures de Goya provenant de collections du monde entier, mises en dialogue avec des œuvres de ses contemporains, mais également d'artistes de générations plus récentes, jusqu’à nos jours. L'ensemble explore l'héritage formel, conceptuel et idéologique de Goya, dont l’œuvre a largement contribué à bâtir l'imaginaire collectif autour de ce qui est perçu comme « espagnol » et continue encore d'intriguer, d'émouvoir et d'inspirer.

Cette exposition unique crée un dialogue entre l’œuvre pionnière de Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828) et des œuvres de contemporains et d’artistes des générations suivantes. Avec ses représentations féroces et saisissantes de l’injustice, des abus et des horreurs de son époque, Goya a été le pivot dans le développement d’une modernité fermement ancrée dans la tradition réaliste espagnole. Soixante-dix artistes – du XVIIIe siècle à nos jours – se confrontent à la complexité expressive de Goya et prouvent comment son héritage formel, conceptuel et idéologique continue d’intriguer, d’émouvoir et d’inspirer. Avec de nouvelles œuvres de Francisco López, Alvaro Perdices et Albert Serra, entre autres.

Cet automne, EUROPALIA célèbre sa 30e édition avec une grande biennale espagnole. Exactement 40 ans après une première édition en 1985, EUROPALIA ESPAÑA déploiera, du 8 octobre 2025 au 1er février 2026, un programme pluridisciplinaire alliant patrimoine et formes d’art contemporain. Il offrira des perspectives fascinantes sur des thèmes qui nous connectent et nous interpellent. Avec Francisco de Goya comme figure centrale et source d’inspiration, le festival met en lumière la richesse culturelle de l’Espagne à travers les arts visuels, l’architecture, le théâtre, la danse, la musique, la performance, le cinéma et la littérature. Au total, EUROPALIA ESPAÑA comprend pas moins de 100 événements réunissant plus que 170 artistes à travers toute la Belgique.

La Fondation Universitaire attribue, depuis sa création, des subsides à la publication scientifique. Un des manuscrits subsidiés en 2024-25  est " Cléopâtre Superstar. Icône marketing à l'ère du numérique ", de Claire Mercier (Professeure à Besançon et à Dijon) et François de Callataÿ (Professeur à l’Université libre de Bruxelles).

Les auteurs ont donné un conférence sur cette icône historique, nommée Cléopâtra, à la Fondation Universitaire, le mardi 4 novembre à 18 h. La conférence a été introduite par le prof. Dimitri Laboury (ULiège), et suivie d’un débat.

Plus tard dans l’année académique nous visiterons l’expo à Liège Guillemins. Infos suivront.

Conférence eclôturée  par un cocktail.

Le livre était disponible.

Ci-dessous le lien pour transférer la présentation.

Depuis plus de deux millénaires, Cléopâtre n’a cessé d’être réinterprétée, réinventée, et toujours instrumentalisée. Reine hellénistique, figure politique de premier plan, puis objet de fascination occidentale, elle s’impose comme l’un des personnages historiques les plus omniprésents dans les productions culturelles contemporaines. Cet ouvrage propose une analyse inédite de la réception moderne de Cléopâtre, à la croisée de l’histoire, de la culture populaire, de l’art et de l’analyse marketing. S’appuyant sur une vaste base de données compilant des milliers de références à Cléopâtre dans le champ de la création mondiale — livres, chansons, films, publicités, oeuvres picturales, produits de consommation… — Claire Mercier et François de Callataÿ interrogent les mécanismes qui président à la construction, à la diffusion et à la résilience d’un mythe historique à l’échelle planétaire. À travers une approche à la fois rigoureuse et ludique, ils révèlent combien l’exploitation contemporaine de l’image de Cléopâtre en dit long sur notre époque.

Informations sur le livre.

Claire Mercier est docteur en histoire, spécialiste de la réception de l’antiquité dans la culture populaire et la publicité, avec une double formation en égyptologie et en histoire romaine. Chargée de cours à l’Université Pasteur de Besançon et à la Burgundy School of Business de Dijon, elle dirige par ailleurs une entreprise de merchandising.

François de Callataÿ est archéologue et historien d’art. Professeur à l’Université libre de Bruxelles, il a longtemps dirigé les départements précieux de la KBR (Bibliothèque royale de Belgique) et a été directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études à Paris. Prix Francqui 2007, il est l’actuel président de l’Académie royale de Belgique (2025-2026).

Dimitri Laboury est historien de l’art et archéologue. Après une longue carrière au F.R.S.-FNRS, il est aujourd’hui professeur à l’Université de Liège, où il enseigne l’histoire de l’art et l’archéologie de l’Égypte pharaonique. Il a été membre de différentes missions archéologiques en Égypte et dirige aujourd’hui la Mission Archéologique belge dans la Nécropole Thébaine.